L'Ensemble Paramirabo tient à souligner la contribution des artistes suivants pour cette saison.
Née du désir de collaboration de deux amies d’enfance, toutes deux musiciennes actives et artistes impliquées dans leurs milieux, CASSIOPÉE brise les codes qui isolent le milieu de la musique pop québécoise et celui, parfois mystérieux, de la musique classique. L’ensemble regroupe 9 musicien·ne·s professionnel·le·s porté·e·s par un désir commun d’intégrer des valeurs d’inclusion, d’ouverture et d’esprit critique à notre pratique artistique
CASSIOPÉE souhaite faciliter la création et l’expression artistique de tous·tes ses membres et collaborateurs·trices en célébrant leur unicité, leur talent, leurs backgrounds et leurs idéaux. Ce nouvel espace se veut un lieu d’échanges créatifs, de rencontres entre différentes disciplines et de partages avec nos publics, nos audiences et nos communautés.
CASSIOPÉE vise à combattre la discrimination et l’oppression en s’engageant à l’auto-critique et à la réflexion dans ses choix d’œuvres, de compositeurs·trices, de lieux et de types de performances afin de promouvoir le respect, la bienveillance, la sécurité et le partage dans sa communauté.
Sarah Albu est une soprane et chanteuse expérimentale ainsi qu’une interprète-créatrice.
Son expérience en théâtre et son obsession de la science-fiction alimentent des mondes excentriques, imaginaires et comiquement noirs. Elle a été artiste-invitée au Centre des Arts de Banff, le Centre national des Arts Canada, le « Koumaria Residency » en Grèce, et dans des séries de concerts et des festivals internationaux au Canada, en Europe, aux États-Unis et au Mexique.
Active en tant que soliste de musique nouvelle/expérimentale, musique du 20e siècle et improvisatrice libre, on peut la découvrir dans plusieurs contextes telle que, la musique balkanique, de la polyphonie du 15e siècle en passant par des films et jeux vidéo, la musique noise et le rock psychédélique. Son premier album solo est paru en 2013. Elle est membre fondatrice du collectif vocal expérimentale Phth, et elle collabore fréquemment avec des artistes travaillant dans la vidéo, l'installation, l'art textile, la danse contemporaine et l'art numérique. On peut l'entendre comme collaboratrice sur plusieurs enregistrements avec divers artistes. Parmi de multiples projets excitants en 2022, le lancement d'un album comprenant le corpus complet des œuvres vocales de Gayle Young est à paraitre.
Elle a créé de nombreuses nouvelles œuvres et des rôles d'opéra contemporain en étroite collaboration avec des compositeurs et des artistes des nouveaux médias, dont James O'Callaghan, Gabriel Dharmoo, Gayle Young, Patrick Saint-Denis, Keiko Devaux, Charles Quevillon et Tedd Robinson (10 Gates Dancing), Snežana Nešić, Sam Shalabi, Will Eizlini, Symon Henry et Rita Ueda, entre autres. Elle se produit en tant que soliste avec des ensembles tels que l'Ensemble Paramirabo, l'Ensemble contemporain de Montréal, No Hay Banda, Architek Percussion, le Vancouver Intercultural Orchestra et collectif9.
Elle est la voix de tous les personnages dans l'installation vidéo en six parties The Garden of a Former House Turned Museum du duo interdisciplinaire Chloë Lum et Yannick Desranleau. Elle est aussi impliquée dans le projet comme danseuse et comédienne, ainsi qu’en tant que consultante pendant le processus de composition et d’écriture. Elle a étudié dans le cours « Composer-Performer » de David Helbich et Jennifer Walshe au Darmstadt Summer Course and Festival for New Music en Allemagne, où elle a présenté son œuvre modulaire et participatoire FutureMoves. Elle a ensuite fait une tournée pour le projet dans les pays Nordiques.
Elle détient deux diplômes de BFA en Théâtre et Performance (Musique) de l'Université Concordia et un MMus du Conservatoire Royale de La Haye aux Pays Bas.
Tricoteuse avide et danseuse folklorique, son travail récent explore les effets de la technologie en développement rapide sur nos corps et nos vies à travers un mélange de curiosité et de nostalgie.
Marie-Annick Béliveau est présente sur les scènes montréalaises depuis plus de 20 ans. Elle recevait récemment le Prix Opus de « l’événement musical de l’année » pour sa prestation dans les Chants du Capricorne de Scelsi, opéra-performance pour voix seule.
Mme Béliveau est une interprète de premier plan dans le domaine des musiques modernes et contemporaines. Elle a créé plus d’une trentaine d’œuvres, et on peut l'entendre régulièrement en Europe et au Canada, sur les ondes de Radio-Canada et sur plusieurs enregistrements primés.
Également active dans le répertoire classique, elle se produit régulièrement en solo avec différents chœurs et prête sa voix à plusieurs enregistrements. On peut l’entendre entre autres dans les films Le Violon Rouge et Paul à Québec.
Artiste ancrée dans sa communauté, elle enseigne le chant classique à l’UQÀM, au camp musical Père Lindsay et au centre musical CAMMAC, et elle chante depuis 10 ans à la Société pour les Arts en Milieux de Santé.
Robin Best, originaire d'Ottawa, en Ontario, joue de la harpe depuis 15 ans. Ses études ont commencé sur la harpe celtique avec Mary Muckle à Ottawa, et se sont poursuivies avec la harpe à pédales à partir de 2001. Côté orchestre, Robin a joué avec les orchestres symphoniques de Montréal, Québec, Ottawa, Gatineau, Longueuil et Drummondville, I Musici de Montréal, La Sinfonia de Lanaudière, The Banff Centre Opera Orchestra, tous les ensembles de l'Université McGill, et a été deux fois membre de l'Orchestre national des jeunes du Canada. Robin est titulaire d'un baccalauréat en musique en interprétation de harpe et d'un diplôme d'artiste de l'École de musique Schulich de l'Université McGill, où elle a étudié avec la harpiste solo de l'Orchestre symphonique de Montréal, Jennifer Swartz, et a étudié pendant un semestre à l'école Glenn Gould avec Judy Loman. Elle est également titulaire d'un diplôme d'interprète de la Jacobs School of Music de l'Université de l'Indiana, où elle a étudié avec la professeure émérite Susann McDonald. Robin est maintenant basée à Montréal et à Ottawa, où elle fait carrière comme interprète d'orchestre, de chambre et solo, tout en maintenant un studio privé d'étudiants en harpe.
Marie Brassard est auteure, metteure en scène et actrice. En 2001, après avoir travaillé en étroite collaboration avec Robert Lepage pendant plus de quinze ans au théâtre et au cinéma, elle créait son premier spectacle solo, Jimmy, créature de rêve, dans le cadre du Festival TransAmériques. L’immense succès remporté par cette œuvre l’incita à fonder sa propre compagnie de production, Infrarouge, dont elle assume la direction artistique, et à amorcer une carrière solo. Depuis, travaillant en étroite collaboration avec des musiciens et artistes visuels, elle crée des spectacles aux atmosphères surréelles où la vidéo, la lumière et le son occupent une place royale.
Après Jimmy, il y a eu d’autres spectacles : La noirceur (2003), Peepshow (2005), The Glass Eye (2007), L’invisible (2008), Moi qui me parle à moi-même dans le futur (2010) et Trieste (2013). En 2015, recréait son solo Peepshow, mettant en scène l’actrice de cinéma Monia Chokri. Dans ces pièces, elle poursuit ses expériences technologiques, en explorant les manières possibles d’utiliser le son et la lumière au théâtre. Ses pièces, proposées en langue française ou anglaise, ont été présentées et accueillies chaleureusement dans une vingtaine de pays en Amérique, en Europe, en Asie et en Australie et dans de nombreuses villes dont Paris, Bruxelles, Londres, Dublin, Berlin, Vienne, Lisbonne, Madrid, Milan, Oslo, Stockholm, Tokyo, New York, Mexico, ainsi qu’à Sydney et Melbourne, dans des endroits tels que le Théâtre de l’Odéon à Paris, le Barbican Center à Londres, le Haus der Berliner Festspiele et la Sophiensaele à Berlin, le Halle G im Museums Quartier et le Brut im Künstlerhaus à Vienne et le Kulturhuset de Stockholm Le Studio de l’Opéra de Sydney et Le Malthouse, Merlyn Theatre à Melbourne.
En 2013, à l’invitation de Sophie Cadieux qui a initié ce projet, elle a réalisé un collage de textes de l’auteure Nelly Arcan, qu’elle a mis en scène à Espace GO, La fureur de ce que je pense. La pièce met en vedette six actrices et une danseuse. Ce spectacle qui a remporté un très grand succès a été repris dans une production d'Infrarouge au printemps 2017 et présenté devant des salles combles à Ottawa (CNA), Québec (Carrefour international-Grand Théâtre de Québec) et Montréal (FTA-Usine C). En avril 2018, la pièce a été présentée à Madrid, au fameux Teatro Espanol, puis à l’automne, à Limoges au Festival des Francophonies en Limousin, puis à Amsterdam, au Stadsschouwburg (ITA-Rabozaal).
Marie Brassard a par la suite signé la mise en scène de ce spectacle dans sa version japonaise à Tokyo. Produite en collaboration avec PARCO, cette pièce, dont la première a eu lieu au Galaxy Theatre le 4 novembre 2017, y a tenu l’affiche pendant trois semaines, puis, elle a été présentée en tournée à Hiroshima, Kitakyushu, Kyoto et Toyohashi.
Marie Brassard travaille présentement à l’élaboration d’un nouveau spectacle solo qui se déclinera en deux temps. Le premier segment de ce projet, intitulé Introduction à la violence, sera développé en compagnie des artistes Antonin Sorel, Alexander MacSween, Pascal Grandmaison, Mikko Hynninen et Sabrina Ratté. La première aura lieu au printemps 2019, à l’usine C, à Montréal. Initié en 2016 lors d’une résidence à Marseille au centre Montevideo, le travail a officiellement débuté à Göteborg en Suède, au mois d’août 2018, dans le contexte d’une résidence au Vitlycke Centre for Performing Arts, dans le cadre du Göteborg Dance and Theatre Festival.
Depuis quelques années, Marie Brassard s’adonne également à la mise en scène et à la dramaturgie de la danse. Elle a créé deux spectacles en collaboration avec la chorégraphe et interprète Sarah Williams, Moving in this World (2014), qui a été présenté à Montréal, à Potsdam et à Madrid, États de Transe (2013), présenté in situ à la Fonderie Darling, et chorégraphié un solo pour elle dans le triptyque Ici est toujours ailleurs (2010). Elle a également élaboré avec la danseuse et chorégraphe Anne Plamondon son solo Les mêmes yeux que toi (2012), présenté à Montréal et en tournée au Québec et aussi agi à titre de metteur en scène pour Mécaniques Noctures (2017). Elle a dansé pour Isabelle Van Grimde (Perspective Montréal et Le corps en question), agi à titre de conseillère artistique pour Dana Gingras et Animals of Distinction (Another) et collaboré de différentes façons et à différents degrés avec les chorégraphes Anne Thériault, Annik Hamel, Jane Mappin, et Karine Denault.
Elle fait aussi du cinéma, à l’occasion. Elle a joué dans les films de Robert Lepage, Michael Winterbottom, Guy Maddin, Érik Canuel, Ryan McKenna, Matthew Rankin, Denis Côté, Sophie Deraspe et Stéphane Lafleur, entre autres.
En 2016, elle était décorée de l’Ordre des Arts et des Lettres du Québec, distinction honorifique soulignant son apport exceptionnel au milieu artistique québécois.
Après des études en hautbois et en théâtre, Jean-François Daignault obtient à l’université McGill un baccalauréat avec honneurs en interprétation et littérature de la musique ancienne, et haute distinction en chant.
Monsieur Daignault se spécialise depuis plusieurs années en musique ancienne, avec quelques incursions dans le monde de la musique contemporaine. Il a travaillé en Amérique du Nord et en Europe avec des ensembles dont le Studio de Musique Ancienne de Montréal, le chœur de l’Opéra de Montréal, la Chapelle de Montréal et Chants Libres, et avec des chefs tels que Hervé Niquet, Yannick Nézet-Séguin et John Rutter.
Il a chanté le célèbre solo du « cygne rôti » dans Carmina burana de Carl Orff plus d’une vingtaine de fois, entre autre au Festival de Lanaudière et à la Maison Symphonique de Montréal.
Il est co-fondateur de l’Ensemble ALKEMIA, trio vocal qui explore le répertoire a cappella du dernier millénaire. Il chante et joue des instruments à vent au sein de l’Ensemble séfarade et méditerranéen, récipiendaire d’un prix Opus pour leur premier album.
Parallèlement, Monsieur Daignault compose et arrange depuis l’âge de 15 ans de façon largement autodidacte. Ses œuvres sont régulièrement interprétées par des ensembles locaux. Il a signé quelques mises en scène lyriques, entre autre au Capitole de Toulouse et à l’opéra national de Varsovie. Il se plaît également à explorer les scènes de l’underground artistique montréalais où il a monté au fil des ans plusieurs numéros alliant fantaisie, transformisme et art lyrique.
Charles-Eric Fontaine est un chef d’orchestre et hautboïste montréalais né en 1996, polyvalent portant un fort intérêt pour la nouvelle musique et la collaboration entre interprète et compositeur. Il se démarque par son souci du détail et son attention pour les musiciens avec qui il travaille, résultant à un jeu intime et éclatant. Charles-Eric a suivi ses études à l’Université McGill, où il obtient une maîtrise en direction d’orchestre en 2021 auprès d'Alain Cazes, alors qu’il a aussi la chance de travailler avec les chefs Guillaume Bourgogne, Lorraine Vaillancourt et Sandro Gorli. En mars 2022, il dirige le concert “L’omaggio a Bussotti” avec l’Ensemble Divertimento avec qui il enregistre aussi un CD publié chez Stradivarius. En 2023, il fera ses débuts en tant que chef avec le Nouvel Ensemble Moderne. Le jeune chef d'orchestre aspire à mettre en valeur les grandes œuvres du canon, tout en soutenant les compositeurs des générations à venir.
Cristian Gort a été directeur musical de l’Orchestre symphonique de l’Isle (2004-19), des ensembles de musique contemporaine Les Enfants Terribles (2004-07) et La Machine (2011-14), ainsi que professeur invité aux l’ateliers de musique contemporaine de l’Université de Montréal et de l’Université McGill (CME). Présentement, il est Chef attitré et conseiller musical de la Société de musique contemporaine du Québec et directeur musical de l’Ensemble vocal Musica Viva. Son intérêt marqué pour la musique des XXe et XXIe siècles l’amène à collaborer à la création de nombreuses œuvres: musique symphonique, opéras, théâtre musical, musique de chambre et chorale et ce, en Europe, en Asie et en Amérique du Sud. En 2016, il complète sa cinquième collaboration aux productions de Chants libres avec la création d’un nouvel opéra, The Trials of Patricia Isasa, de Kristin Norderval, qui se voit décerner deux Prix Opus pour le Concert de l’année — Musique moderne, contemporaine et Concert de l’année — Montréal. Parmi ses autres réalisations, Il a dirigé la création du psychodrame théâtre musical La Faim Artaud d’Analia Llugdar et de l’opéra-performance Perdre pied de Jimmie LeBlanc, les premières, respectivement nord-américaine et montréalaise, des deux œuvres phares de Fausto Romitelli, An Index of Metals ([iks]) et Professor Bad Trip (La Machine) ainsi que la création de l’opéra L’Hypothèse de Caïn du compositeur Michel Gonneville et le librettiste Alain Fournier.
Détenteur d'une maîtrise en percussion classique de l’Université de Montréal et d’un diplôme de 5ème cycle en répertoire d’orchestre du Conservatoire de Musique de Montréal, Léo Guiollot est de plus en plus actif comme pigiste au sein d’ensembles classiques, baroques et contemporains majeurs (Orchestre des Grands Ballets Canadiens, Orchestres symphoniques de Sherbrooke, Trois-Rivières, Québec, Laval, OM, SMCQ, Ensemble Caprice, Paramirabo, etc.).
Son grand intérêt et ses aptitudes marquées pour plusieurs traditions en percussions dites «du monde» l’ont aussi amené à voyager et à se perfectionner au Brésil, à Cuba et en Espagne. Il est maintenant directeur musical et artistique de Kumpa’nia et a dirigé durant 10 ans Movimento, un ensemble de percussions brésiliennes socialement engagé.
Son désir de partager ses connaissances l’amène aussi à enseigner, notamment au Cégep de Sherbrooke.
The Welsh baritone Jeremy Huw Williams studied at St John's College, Cambridge, at the National Opera Studio in London, and with April Cantelo. He made his debut with Welsh National Opera as Guglielmo (Così fan tutte) and has since appeared in seventy operatic roles. He has given performances at major venues in North and South America, Australia, China, India, and most European countries.
In France he has sung the roles of Olivier (Capriccio), Papageno (Die Zauberflöte), George (Of Mice and Men), Guglielmo (Così fan tutte), Shchelkalov (Boris Godunov), Baritone (Hydrogen Jukebox) and title role Till Eulenspiegel by Karetnikov for L'Opéra de Nantes, and Sebastian (The Tempest) for L’Opéra du Rhin. In Italy he has sung the role of Nixon (Nixon in China) at the opera house in Verona and Ferryman (Curlew River) at the opera houses of Pisa and Trento. In Greece he has sung the role of Chou En-lai (Nixon in China) for Greek National Opera. In Belgium he has sung the role of Marcello (La Bohème) for Zomeropera. In Norway he has sung the role of Papageno (Die Zauberflöte) for Vest Norges Opera and Serezha (The Electrification of the Soviet Union) for Opera Vest. In Austria he has sung the role of Dr Pangloss (Candide) in Vienna, a role that he repeated in Bremen, Munich, Leipzig, Suhl and London. In the USA he has sung the role of Lukash (The Good Soldier Schweik) for Long Beach Opera.
In Wales he has sung the roles of Guglielmo (Così fan tutte), Escamillo (Carmen), Germont (La Traviata), Marcello (La Bohème) and Le Dancaïre (Carmen) for Welsh National Opera and the roles of Serezha (The Electrification of the Soviet Union), Tarquinius (The Rape of Lucretia), Choregos (Punch and Judy), Mangus (The Knot Garden) and Dr Simon Browne (For You) for Music Theatre Wales. In Ireland he has sung the role of Teddy (The Silver Tassie) for Opera Ireland. In Scotland he has sung the roles of Andrew (74 Degrees North), Father (Zen Story), Epstein (The Letter) and Kommerzienrat (Intermezzo) for Scottish Opera.
He has given recitals at the Wigmore Hall and Purcell Room, and at many major music festivals. He has appeared with the BBC National Orchestra of Wales in Tippett’s King Priam at the Royal Festival Hall, the City of Birmingham Symphony Orchestra in Lambert’s Summer’s Last Will and Testament at Symphony Hall, the Hallé in Handel’s Messiah at the Bridgewater Hall, the Philharmonia in Mozart’s Requiem at St David’s Hall, the BBC Symphony Orchestra in Nielsen’s Third Symphony at the Royal Albert Hall during the BBC Proms, the Royal Liverpool Philharmonic Orchestra in Rawsthorne's Medieval Diptych, the BBC Scottish Symphony Orchestra in Adams’s The Wound Dresser at City Halls, the BBC Philharmonic in Schubert’s Mass in Ab, the Royal Philharmonic Orchestra in Beethoven’s Ninth Symphony, the London Philharmonic Orchestra in Watson’s O! Captain, the Ulster Orchestra in McDowall's Theatre of Tango, the Bournemouth Symphony Orchestra in Mathias’s This Worlde’s Joie at the Three Choirs Festival, and the BBC Concert Orchestra in Stainer’s Crucifixion at Southwark Cathedral for BBC Radio 2.
He has also appeared with the RTE Concert Orchestra in Dvořák's Requiem at the National Concert Hall in Dublin, the Orchestre National de Lyon in Benjamin's Sometime Voices at the Auditorium de Lyon, l’Orchestre Léonard de Vinci in Brahms’s Requiem at the opera house in Rouen, the Orquestra Simfònica de Barcelona i Nacional de Catalunya in Orff’s Carmina Burana at the Auditori in Barcelona, and the Sønderjyllands Symfoniorkester in Bach’s Weinachts-Oratorium.
He is renowned as a fine exponent of contemporary music and has commissioned much new music. He frequently records for BBC Radio 3 (in recital, and with the BBC NOW, CBSO, BBC SO, BBC SSO, BBC Philharmonic and BBC CO), and has made fifty commercial recordings, including twenty solo discs of songs.
As a principal singer with Welsh National Opera he appeared at the opening night of the Wales Millennium Centre, and received the inaugural Sir Geraint Evans Award from the Welsh Music Guild, given annually to a person or persons who have made a significant contribution to Welsh music in any one year or recent years: ‘there has been an unanimous decision that the first award should be made to baritone Jeremy Huw Williams in recognition of not only his performing ability but also for the tremendous support that he has given to Welsh composers and their music in recent years’.
He was awarded an Honorary Fellowship by Glyndŵr University in 2009 for services to music in Wales, the Honorary Degree of Doctor of Music from the University of Aberdeen in 2011, the Medal of the Order of the British Empire in the 2021 Queen’s Birthday Honours, and the 2022 John Edwards Memorial Award, the most prestigious non-competitive award given in Wales for services to the nation’s music.
Acclamé pour son "émotivité contagieuse," le baryton américano-québécois Raphaël Laden-Guindon a vu sa vocation musicale s’épanouir autant dans la gaieté bruyante du Camp musical Père Lindsay de Lanaudière que dans la rigueur musicologique de la Yale University dont il est diplômé de premier cycle. Il fait ses debuts avec Musique 3 Femmes dans la premiere de l’opera de chambre L’écoute du Perdu de Keiko Devaux à l’hiver 2023. Au cours de la saison 2021-2022 d’Opéra McGill, on l'entend interpreter le role titre dans Don Giovanni. Durant la saison 2020-21 il interprète les rôles de Bob dans l’opéra The Old Maid and the Thief de Gian Carlo Menotti et Ophémon dans l’Amant anonyme du Chevalier de St. Georges. À l’été 2020, il a participé à l'Académie vocale internationale de Lachine où il fut une des têtes d’affiche du concert final du Festival de Lachine intitulé «Pleins feux sur la nouvelle génération». M. Laden-Guindon compte parmi d’autres rôles récents ceux d'Aristeo dans L’Orfeo de Luigi Rosi, ainsi que Corebo dans La Didone de Francesco Cavalli et qu’Aristone dans Xerse du même compositeur, ces trois derniers rôles dans des productions du Yale Baroque Opera Project. Il a été pendant trois ans membre de la prestigieuse Yale Schola Cantorum, un ensemble vocal avec lequel il s’est produit en tournée en Lettonie (2016), en Inde (2017) et en Espagne (2018). Monsieur Laden-Guindon est boursier du CRSH (2019-2020) et du FRQSC (2020-2021). Il est diplômé de l’Université McGill de deuxième cycle.
Chambriste, soliste, improvisatrice et musicienne d’orchestre, Laurence Latreille-Gagné a acquis sa formation au Québec (Prix avec distinctions en cor et en musique de chambre au Conservatoire de musique de Montréal) et en Allemagne (Musikhochschule de Stuttgart). Elle est récipiendaire de diverses bourses académiques et de plusieurs premiers prix en solo et en musique de chambre acquis lors de participations à des concours provinciaux et nationaux.
Sa soif de défis et de nouvelles connaissances la mènera à aller perfectionner son jeu lors de cours de maîtres et de stages au Centre National des Arts, au Centre d’Arts Orford, au Domaine Forget ainsi qu'au Internationale Ensemble Modern Akademie en Autriche. Elle acquerra également de l’expérience en jouant au sein de divers orchestres et de festivals dont l’Orchestre national des jeunes du Canada et le National Academy Orchestra. Depuis 2007, elle s’illustra aussi comme soliste en jouant avec l’Orchestre Symphonique et l’Ensemble à Vents du Conservatoire, et interpréta également le Konzertstück pour quatre cors de Robert Schumann comme premier cor à deux reprises.
Pigiste très active travaillant dans nombre des meilleurs ensembles et orchestres au Québec, chambriste établie (Trio Débonnaire, Quintette à vent Choros, Ensemble Magnitude6) et enseignante passionnée, Laurence se démarque par sa curiosité́, son implication et sa grande polyvalence. Également très engagée dans le milieu de la musique contemporaine, ayant notamment travaillé au sein de l'équipe d'organisation du Laboratoire de Musique Contemporaine de Montréal et du comité́ artistique de Codes d’accès, elle participe régulièrement à la création de nouvelles œuvres en tant que membre de l'Ensemble Contemporain de Montréal et de l'Ensemble Magnitude6.
Jean-Michaël Lavoie mène depuis l’âge de 28 ans une carrière internationale de chef d’orchestre et a dirigé dans plus de 40 capitales musicales, dont Salzbourg, Berlin, Vienne, Paris, Cologne, New York, Los Angeles, Prague, Milan et Venise.
Après ses études à Montréal, il est nommé chef assistant de l’Ensemble intercontemporain (2008-2010) et chef en résidence du Los Angeles Philharmonic dans le cadre du programme Dudamel Conducting Fellow (2010). Il poursuit sa formation musicale auprès de Pierre Boulez (Ensemble intercontemporain, Académie du Festival de Lucerne), Susanna Mälkki (Ensemble intercontemporain, Los Angeles Philharmonic) et Esa-Pekka Salonen (Orchestre de Paris).
Depuis 2010, il est chef invité des orchestres suivants : Los Angeles Philharmonic, BBC National Orchestra of Wales, Orchestre philharmonique de Radio France, WDR Sinfonieorchester Köln, SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, Orchestre philharmonique du Luxembourg, Deutsche Radio Philharmonie, Prague Radio Symphony Orchestra, Orchestre national de Bordeaux Aquitaine, Orchestre philharmonique de Strasbourg, Orchestra national de Lille, Orquestra Sinfónica do Porto Casa da Música, NFM Filharmonia Wroclawska, Aarhus Symphony Orchestra, Orchestre Métropolitain, Edmonton Symphony Orchestra, Victoria Symphony.
Il a fait ses débuts lyriques au Teatro alla Scala, Milan, codirigeant avec Susanna Mälkki la création de Quartett de Luca Francesconi, à l’Opéra de Lyon et l’Opéra national de Bordeaux et est un invité régulier des ensembles spécialisés en musique contemporaine : Ensemble intercontemporain, Klangforum Wien, Ensemble Modern, Musikfabrik, Ensemble Resonanz, Ensemble L’Itinéraire, Ensemble Multilatérale, Israel Contemporary Players.
Récipiendaire du Prix Opus 2010 Découverte de l’année, il a enregistré deux récitals de piano pour l’émission Les Jeunes Artistes pour la chaîne culturelle de Radio-Canada. Depuis 2017, il est Professeur adjoint à la Faculté de musique de l’Université de Montréal. En juillet 2020, il est nommé Directeur musical associé de l’Ensemble Ars Nova (France) pour un mandat de trois ans.
Au cours de la saison 2020-21, Jean-Michaël Lavoie fera ses débuts au Wiener Staatsballett - Volksoper Wien et retournera diriger l’Ensemble de la SMCQ à la Maison Symphonique de Montréal pour la 10e édition du Festival international Montréal/Nouvelles Musiques.
Clarinettiste de nationalité française établie à Montréal, Charlotte Layec évolue autour de différentes esthétiques musicales alliant musique classique et musique contemporaine, en passant par les musiques mixtes et l’improvisation libre. Attirée par la création et les musiques nouvelles, la musicienne collabore régulièrement avec différents compositeurs sur des oeuvres en soliste ou en musique de chambre. Elle s'intéresse particulièrement au processus de co-création inhérent à la collaboration entre un compositeur et un interprète en musique électroacoustique.
Artiste engagée et active sur la scène musicale montréalaise, Charlotte Layec est membre fondatrice de plusieurs ensembles dont le Trio Émerillon, l'Ensemble ILÉA et le Collectif Bakarlari. La clarinettiste s'est produite dans plusieurs événements et festivals internationaux dont NYCEMF (USA), ClarinetFest (USA), Re-Flux (CA), Mise-En-Place (USA), FIMU (FR), Sonic Circuits Festival (USA), TIES (CA) et Mutek (CA).
Frédéric Le Bel a obtenu un BMus en 2011 de l’Université de Montréal où il a étudié la composition avec Philippe Leroux. En 2013, il a complété un MMus au Conservatoire de Musique de Montréal sous la supervision de Serge Provost. De 2014 à 2019, il a suivi les deux cursus d’informatique musicale de l’Ircam à Paris et a complété un PhD au sein de la même institution axé sur le développement et l’intégration d’algorithme intelligents par et pour la création sonore et musicale. Frédéric a aussi participé à plusieurs académies internationales de composition telles que l’Impuls Academy en Autriche et l’académie Manifeste en France. Sa musique a été récompensée plusieurs fois au Canada et a été jouée dans plusieurs festivals internationaux tels que le New Music Darmstadt en Allemagne, le Matera Intermedia en Italie et le Cluster New Music + Integrated Arts au Canada pour en nommer quelques-uns. Son répertoire explore les musiques instrumentales, acousmatiques et mixtes. Du soliste à l’orchestre symphonique, il a travaillé avec nombre d’artistes reconnus tels que Ricardo Descalzo, le quatuor à cordes TANA, l’ensemble Divertimento, le Klangforum Wien et l’orchestre symphonique du CMM. Pour lui, composer est un mélange de recherche, de création et de confusion. Finalement, l’expression par le phénomène sonore à travers une architecture porteuse de savoir et de sens reste sa plus grande préoccupation artistique.
Titulaire d'une maîtrise en Direction chorale de l'Université de Sherbrooke, diplômée de l'Université McGill, grande lauréate et prix Coup de coeur du public au Concours de l'Orchestre symphonique de Trois-Rivières, Jeune Ambassadrice Lyrique 2014 (Prix Québec-Bavière), lauréate d'un Audience Choice Award à la compétition Centre Stage de la Canadian Opera Company, troisième prix au concours Auditions Nouvelles découvertes de la Société chorale d'Ottawa, lauréate de la bourse d'excellence accordée annuellement par l'Atelier lyrique de l'Opéra de Montréal, premier prix au Concours de musique ancienne Mathieu-Duguay du Festival International de musique baroque de Lamèque en 2017, Myriam Leblanc oeuvre dans le milieu depuis quelques années déjà. Elle est reconnue pour son timbre d'une grande pureté, pour sa voix souple et chaleureuse et sa grande maîtrise tant sur le plan technique que celui de l'expressivité musicale.
En 2016, elle faisait ses débuts à l'Opéra de Montréal dans le rôle de la Grande Prêtresse dans Aida (Verdi). La critique musicale du journal La Presse, Caroline Rodgers, lui reconnaissait à cette occasion une voix "d'une beauté rare". Parmi ses prestations plus récentes, en 2017-2018, citons une Milica dans Svadba de Sokolovic, avec l'Opéra de Montréal, Micaëla dans Carmen de Bizet à l'Opéra de Québec et des concerts sous la direction de chefs tels que Yannick Nézet-Séguin, Kent Nagano, Matthias Maute et Jonathan Cohen. Parmi ses autres projets principaux, en 2018-2019, citons une Gilda dans Rigoletto (Verdi) à l'Opéra de Montréal, soliste dans le Messie de Handel avec l'Ensemble Caprice, soliste dans Carmina Burana de Orff avec le Choeur Classique de Montréal et soliste dans la Symphonie no. 2 "Lobgesang" de Mendelssohn avec l'Orchestre Métropolitain sous la direction de Yannick Nézet-Séguin. Tout récemment, elle était soliste pour les Violons du Roy sous la direction de Jonathan Cohen.
Né en 1965, Thierry Pécou a étudié le piano au Conservatoire National de Région de Paris puis l’orchestration et la composition au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSM). Il a été à plusieurs reprises résident au Banff Centre for the Arts (Canada) entre 1989 et 1997 puis pensionnaire à la Casa de Velazquez à Madrid de 1997 à 1999.
Très tôt, Thierry Pécou prend conscience de l’impérieuse nécessité de réaliser son rêve : « Faire résonner le monde entier ». Ainsi va-t-il spontanément à la rencontre des cultures aux traditions ancestrales, aussi éloignées que possible du monde occidental. Son dessein : rendre à la musique sa dimension de rituel, convaincu de pouvoir captiver l’auditeur par cette ouverture d’esprit sur le monde.
Ses œuvres les plus récentes (Soleil Rouge, concerto pour trompette et orchestre, Femme changeante-cantate des Quatre Montagnes, Nahasdzaan in the Glittering World) sont fortement inspirées des cérémonies de guérison des Indiens Navajos. Thierry Pécou s’est également intéressé à l’Asie et ses cultures anciennes : la Chine, l’Indonésie et l’Inde influenceront d’autres de ses créations telles que son opéra Until the Lions d’après le Mahabharata.
Thierry Pécou est un des rares compositeurs à interpréter lui-même sa propre musique au piano, soit en soliste, soit avec des ensembles de chambre ou des orchestres. Il est également le fondateur de l’Ensemble Variances (2009), plate-forme nécessaire pour favoriser les rencontres, et ouvrir ainsi à la création contemporaine comme à la musique d’autres traditions.
Il a reçu de nombreux Prix : Grand Prix SACEM de la musique symphonique (carrière) 2016, Villa-Médicis Hors les Murs, Grand Prix de Composition Musicale de la Fondation Simone et Cino del Duca décerné par l’Académie des Beaux-Arts, Prix pour la meilleure création 2010 du Syndicat de la Critique Théâtre, Musique et Danse, Grand Prix 2010 de l’Académie Charles Cros et le Diapason d’Or de l’année pour l’enregistrement de sa Symphonie du Jaguar, Diapason d’Or pour les CD Tremendum (œuvres de chambre) et pour le CD Orquoy (œuvres symphoniques).
Artiste régulièrement en résidence, en France ou à l’étranger, ses œuvres sont interprétées et enregistrées par des solistes ou formations prestigieuses de tous horizons et dans le monde entier.
La soprano québécoise, Frédéricka Petit-Homme est reconnue pour son timbre chaud et rayonnant et sa forte présence scénique. Elle fait ses débuts à l’Opéra de Montréal en interprétant le rôle d’Annie dans Porgy and Bess. Avec la compagnie lyrique de création, Chants Libres, elle tient le rôle du troisième témoin dans la production de L’Archange/oper’installation. Ses récentes prestations comme artiste lyrique comprennent Rise Pandemic Opera, et Backstage at Carnegie, de Tim Brady, ainsi que Vanishing Point, une récente création de Parisa Sabet.
Sa sensibilité musicale et son esprit collaboratif lui ont permis de chanter pour plusieurs ensembles réputés, notamment Les Grands Ballets Canadiens, l’Opéra de Montréal, l’OSM, et ce, sous la direction de chefs de renom, dont Paul McCreesh, Hervé Niquet, Wayne Marshall, et Kent Nagano.
Frédéricka détient un baccalauréat en éducation musicale et en interprétation de chant classique, ainsi qu’une maîtrise en direction de l’Université McGill. Elle poursuit actuellement ses études de doctorat en éducation musicale à L’École de musique Schulich.
Sensibilisée à l’importance de s’engager dans sa communauté, Frédéricka est la nouvelle animatrice de l’émission Choral Concert sur les ondes de CBC Music.
Elle sera en concert à Vancouver avec l’ensemble Phoenix Chamber Choir au mois de mai, sur scene cette autonme avec les productions Bradyworks, et participera en 2023 dans la création de Keiko Devaux, L’Écoute du perdu.
Le baryton Vincent Ranallo mène une carrière orientée principalement vers le concert et la création. Reconnu pour la beauté et l’expressivité de sa voix et pour la conviction contagieuse de ses interprétations, il se produit avec un nombre croissant d'ensembles et lors de nombreux festivals tels Ear Heart Music (New York), Athelas New Music Festival (Copenhague), New music Concerts (Toronto), GroundSwell (Winnipeg), NeWorks (Calgary), Ottawa Chamberfest, New Music Creators (Ottawa), le Centre d’Arts d’Orford, Aventa (Victoria B.C), l’Orchestre de chambre McGill, I Musici, l'Orchestre Métropolitain, ECM+, la SMCQ, l’ensemble KORÈ, Chants libres, NEM,, Bradyworks, Codes d’accès, Métropolis bleu, Musimars, Montréal Baroque, Festival international de musique actuelle (Victoriaville) Quatuor Bozzini, Paramirabo. Il a créé le Te Deum d’Éric Champagne au Carnegie Hall de New York avec le New England Chamber Ensemble. Ses récentes interprétations d’À quelle heure commence le temps de Gilles Tremblay, de Kassandra de Iannis Xenakis, de Eight songs for a mad king de Peter Maxwell Davies, de Wanmansho de Gabriel Dharmoo et de O Mensch! de Pascal Dusapin, parfois en premières canadiennes et nord-américaines, furent accueillies avec enthousiasme par la critique et les mélomanes. Sa démarche artistique s’enrichit des influences du théâtre et de la danse, ainsi qu’en font foi une formation en danse classique aux Grands ballets canadiens ainsi que maintes collaborations avec des chorégraphes telles que Marie-Josée Chartier et Estelle Clareton. Ranallo participait au premier enregistrement d’oeuvres sacrées du compositeur québécois Auguste Descarries paru chez Espace XXI. Récemment, il était en studio pour graver Eight songs about : symphony #7 de Tim Brady à paraître chez Starkland. Parallèlement à sa carrière d’interprète, il se perfectionne en gestion des organismes artistiques aux HEC (Montréal) et s’occupe de l’administration des Productions Alma Viva et de l’Association québécoise des marionnettistes.
Soprano aux interprétations colorées et remarquées, Catherine St-Arnaud est une jeune artiste lyrique canadienne des plus prometteuse.
Lauréate du Premier Prix en chant au Prix d'Europe, Catherine se démarque également dans plusieurs compétitions nationales et internationales. Elle remporta notamment le 3e Prix au célèbre Concours OSM Manuvie dans la catégorie chant, en plus d’être finaliste régionale (région Nouvelle-Angleterre) au très prestigieux concours du Metropolitan Opera National Council Auditions et de remporter le 3e prix au Concours International de musique baroque Mathieu-Duguay à Lamèque. Pour la troisième année consécutive, elle a été nommée Jeune Ambassadeur Lyrique par le Théâtre L20 et s’est mérité plusieurs prix européens, dont le Prix Lyrique Québec-Bavière.
Le timbre chaleureux et lumineux de Catherine en fait une artiste polyvalente, lui valant des engagements solistes autant en musique baroque qu'à l’opéra. Au printemps 2019, elle a fait ses débuts en tant que soliste avec l’Orchestre Métropolitain ainsi qu’avec l’Orchestre Philharmonique de Kosice en Slovaquie. On a également pu l’entendre en solo avec les Idées Heureuses, Clavecin en concert, le Festival Bach, le Studio de musique ancienne de Montréal (SMAM), le Festival Montréal Baroque, la Société d'Art Vocal et la Fondation Arte Musica.
En 2019-2020, Catherine a chanté le rôle de Susanna dans l'opéra Le nozze di Figaro au Festival d'Opéra de Québec, puis à l'automne en tournée au Canada avec les Jeunesses Musicales. En octobre 2020, elle a chanté le rôle de Lucia dans Lucia di Lamermoor dans une production des Jeunesses Musicales qui aurait dû être présentée au Festival d’Opéra de Québec et en tournée au Canada.
Catherine a plusieurs projets en cours, visitez son site Internet pour de futures annonces.
Louangée pour son "immense douceur et une précision qui semblait sans faille" (L'Opéra) et une "étonnante versatilité" (Opera Ramblings), Jennifer Szeto se fraye un chemin dynamique en tant qu'interprète, productrice et administratrice. Elle est diplômée de la prestigieuse Adler Fellowship du San Francisco Opera, du Merola Opera Program, de l'Ensemble Studio de la Canadian Opera Company et de l'Atelier Lyrique de l'Opéra de Montréal. Collaboratrice recherchée pour les créations contemporaines, Jennifer est la directrice artistique fondatrice de Musique 3 Femmes, qui commande et développe des opéras de compositrices et de librettistes émergentes avec un prix biennal de 50 000 $ - le Mécénat Musica Prix 3 Femmes. Ses faits saillants incluent notamment la direction musicale pour INCONNU avec UfaFabrik (Berlin) ; TRIPTYQUE en collaboration avec La société de musique contemporaine du Québec ; et L'hiver attend beaucoup de moi de Laurence Jobidon pour l'Opéra de Montréal, décrit par le Montreal Theatre Hub comme "exactement ce dont l'opéra a besoin... audacieux, contemporain, poétique, politique, féministe, théâtral, bien exécuté et n'ayant pas peur des traditionalistes...". En 2023, Jennifer va diriger la première mondiale de L'Écoute du perdu, de Keiko Devaux en coproduction avec Paramirabo et Le Vivier, avec une mise-en-scène de Marie Brassard. Pour l'Opéra de Montréal, elle sert de personnel musical pour la première canadienne d'Ainadamar de Golijov.
Administratrice passionnée, Jennifer a travaillé avec Tapestry Opera à l'élaboration d'une nouvelle base de données sur les ressources de l'opéra canadien (COR), ainsi qu'au Women in Musical Leadership Program, un programme de formation aux femmes et aux chefs d'orchestre non binaires, en partenariat avec l'Orchestre symphonique de Toronto et Pacific Opera Victoria. Intervenante de renom dans les débats sur la création, la formation des jeunes artistes et l'entrepreneuriat, Jennifer fait partie de l'équipe musicale de l'Opéra McGill et est membre du corps enseignant de l'OperaFest du Sewanee Music Centre. Elle siège au conseil d'administration de l'Association for Opera in Canada. Elle détient un diplôme M.Mus en piano accompagnement (McGill) et un baccalauréat en interprétation (Université de Toronto).
Aysel Taghi-Zada est une violoniste passionnée qui se consacre à l'interprétation de la musique classique et contemporaine. Elle a collaboré avec certains des compositeurs et musiciens les plus distingués d'Amérique du Nord et d'Europe tels que Philip Glass, Brian Current, Salvatore Sciarrino, Chris Paul Harman, Kevin Lau, Mark Fewer, Pierre Leroux, David Geringas et Pascale Beaudin. Elle est fréquemment invitée à se produire avec des ensembles contemporains tels que Tapestry Opera, New Music Concerts, Freesound Ensemble, Thin Edge New Music Collective et Soundstreams Canada, et elle a récemment participé au programme Hatch Summer Performance de Continuum Contemporary Music en tant qu'artiste émergente.
Elle est également membre fondatrice du Vaso String Quartet, qui se produit partout en Amérique du Nord et a participé au Scotia Festival of Music 2019 à Halifax. En tant qu'artiste d'enregistrement, on peut l'entendre sur l'album 2018 de Jason Doell... Amid the Cannon's Roar, Catherine Daniel's Sacred Christmas et the Marrieds' Fire in the Flame.
Elle a été invitée à être violon solo invitée pour l'Orchestre symphonique de la baie Georgienne en 2018 et 2019, et violon solo adjointe invitée pour l'Orchestre symphonique de Kingston en 2019. Elle a joué avec plusieurs orchestres, dont l'Orchestre symphonique de Toronto, la Compagnie d'opéra canadienne, l'Orchestre symphonique de Windsor, l'Orchestre symphonique de Thunder Bay, l'Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo et l'Orchestre de concert de Toronto.
En 2019, Aysel a participé à une résidence à Lunenburg Academy of Music Performance, où elle a travaillé avec Gidon Kremer. Elle est diplômée du Artist Diploma Program de la Glenn Gould School où elle a étudié avec Barry Shiffman. Pendant ses études à l'Université McGill avec Jonathan Crow, elle a cofondé l'Ensemble Paramirabo, un groupe qui se spécialise dans la mise en valeur de la musique écrite par des compositeurs canadiens, et elle a joué sur leur premier album Autoportrait. Elle est actuellement professeur de violon au Columbus Cultural Centre, où son studio accueille des étudiants de tous âges, et elle a été mentor pour les Waterloo Region Contemporary Music Sessions en 2018 et le Toronto Creative Music Lab en 2019.
Cheffe d’orchestre et pianiste, née en 1947, Lorraine Vaillancourt est fondatrice et directrice musicale du Nouvel Ensemble Moderne (NEM), en résidence à la Faculté de musique de l’Université de Montréal depuis 1989. Professeure titulaire dans cette même institution dès 1990, elle y dirige l’Atelier de musique contemporaine de 1974 jusqu’à sa retraite de l’enseignement en 2016.
Elle est régulièrement invitée par divers ensembles et orchestres, tant au Canada qu'à l'étranger. Au pays, elle a notamment dirigé l'Orchestre symphonique de Montréal, l'Orchestre symphonique de Québec et l'Orchestre Métropolitain ; à l'étranger, elle fut aux commandes de l'Orchestre de Cannes, l'Orchestre Gulbenkian (Lisbonne), l'Orchestre national de la RAI (Turin), le Philharmonique de Nice, l'Ensemble Orchestral Contemporain (Lyon), l’Ensemble Sillages (Nice), le Plural Ensemble de Madrid ou encore Les Percussions de Strasbourg. Lorraine Vaillancourt est membre fondateur – avec les compositeurs José Evangelista, John Rea et Claude Vivier, de la société de concerts montréalaise Les Événements du Neuf (1978 à 1989). En 1990, elle suscite la création de la revue nord-américaine CIRCUIT, qui se consacre à la musique du XXe siècle. Présidente du Conseil Québécois de la Musique (CQM) de 1998 à 2001, elle siège ensuite au Conseil d'administration du Conseil des Arts et des Lettres du Québec (CALQ) jusqu'en 2006.
Elle est membre de la Société Royale du Canada et de l’Ordre du bleuet. Récipiendaire d’un Doctorat honoris causade l'Université Laval à Québec en juin 2013, elle est promue Membre (M.C.) de l’Ordre du Canada en février 2016, en reconnaissance de son apport important à la musique contemporaine. La même année, elle reçoit le prix Hommage lors de la cérémonie des Prix Opus, ainsi que le prestigieux Prix Denise-Pelletier décerné par le Gouvernement du Québec en l’honneur de son parcours artistique d’exception. En 2018, elle est nommée Chevalière de l’Ordre du Québec puis, en 2019, elle est décorée de la Médaille de l’Assemblée nationale du Québec, haute distinction soulignant sa contribution majeure à la vie culturelle québécoise.